Une déclaration d’amour démesurée
La
Grande Messe en ut est considérée, avec le
Requiem, comme l’apogée des œuvres religieuses de Mozart. Il commence à la composer à Vienne, peu avant son mariage avec Constance Weber et en réponse à une promesse :
"Lorsque j'ai fait ce serment, écrit-il à son père en 1783,
ma femme était encore célibataire. Comme j'étais fermement décidé à l'épouser peu après sa guérison, il m'était facile de faire cette promesse — et comme preuve de la sincérité de mon serment, j'ai ici la partition d'une messe à moitié composée, qui attend d'être portée à son terme." On n'en sait pas plus sur la maladie de Constance, ni sur cette idée d'écrire une messe d'action de grâce, alors qu'il s'était un peu lassé du genre de la messe à Salzbourg. Mais la famille de Constance était assez religieuse : c'était peut-être pour lui un moyen de l'honorer. Même si cette composition n’a malheureusement jamais été terminée.
Cependant, des mouvements ultra connus comme le Kyrie, le Qui Tollis à double-chœur et l’immense fugue qui est un modèle du genre sont encore et toujours dans les têtes ! Et c’est la chanteuse Jodie Devos, qu’on ne présente plus, qui nous emmènera dans le merveilleux « Et incarnatus est », superbe pièce en dialogue avec le trio flûte, hautbois et basson.
En collaboration avec le CAV&MA
Répertoire :
La Grande Messe en Ut, Wolfgang Amadeus Mozart.