« Des moments de théâtre intenses qui portent haut la voix d’Annie Ernaux. » Mediapart
“(dans) une mise en scène délicate de Cécile Backès, ce spectacle prouve que le théâtre peut magnifier la littérature quand il la traduit au lieu de seulement la commenter.”La Terrasse
“Cécile Backès, d’une main ferme, a parfaitement accompli une opération à coeur ouvert, dûment cautérisée par une sensibilité à vif.” L’Humanité
« Une mise en scène délicate avec des passages chorégraphiques comme des respirations ou des réflexions sur la profondeur des conventions et des sentiments et la fragilité de l’être humain. » La Voix du Nord
À partir de l’écriture ciselée, crue, limpide et puissante d’Annie Ernaux, voici, délicatement mis en scène, un récit aussi émouvant que brutal sur la “fille de 58”. Un moment de théâtre intime, charnel et extrêmement sensible.
Avec des mots simples et justes, Annie Ernaux parle d’elle, de sa vie de femme et de ses fêlures. Dans un coin de sa mémoire errait depuis longtemps la “fille de 58” : Annie D., dix-huit ans, monitrice dans une colonie de vacances où elle vit sa première expérience sexuelle avec H., le moniteur-chef . Elle tombe folle amoureuse de H. et s’offre à lui, sans retenue, corps et âme. Ne sachant que faire de son rêve d’amour, devenue un objet de désir bafoué, perdue au seuil d’un avenir professionnel incertain, pendant deux ans elle chute et s’enfonce...
Cécile Backès s’empare de ce dialogue, de ce va-et-vient, douloureux mais salutaire, entre Annie D, 18 ans, et Annie Ernaux, écrivaine accomplie, pour faire naître une intimité partagée entre acteurs et spectateurs où la littérature et le théâtre se rejoignent intimement.
Qui êtes-vous ? Une femme. Qui en abrite d’autres.
Que cherchez-vous ? La simplicité.
Qu’avez-vous perdu ? Le sentiment d’harmonie, perdu il y a très longtemps.
Quelle est la réplique qui vous bouleverse le plus dans ce spectacle ? « Ce qui compte, ce n’est pas ce qui arrive, c’est ce qu’on fait de ce qui arrive. »
- Cécile Backès, metteuse en scène -
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“Parler de soi pour tendre à l’autre un miroir où il se reconnaisse, puiser à sa propre vie pour élaborer, de livre en livre, une autobiographie qui se confonde avec la vie du lecteur.”
- Annie Ernaux, écrivaine du réel