Le CCN & Le Théâtre & le CCN de Namur
13 juin 15 — 20:30 au Théâtre (grande salle)

L’OPRL et les premiers lauréats du Reine Elisabeth

Camille Saint-Saëns, Jean Sibelius et Johannes Brahms

CONCERT DE LAURÉATS DU CONCOURS REINE ELISABETH Camille Saint-Saëns Concerto n° 3 en si mineur op. 61 Allegro non troppo Andantino quasi allegretto Molto moderato e maestoso soliste, 3e lauréat : William Hagen Jean Sibelius Concerto en ré mineur op. 47 Allegro moderato Adagio di molto Allegro ma non tanto soliste, 2e lauréat : Oleksii Semenenko Pause Johannes Brahms Concerto en ré majeur op. 77 Allegro non troppo Adagio Allegro giocoso, ma non troppo vivace soliste, 1er lauréat : Ji Young Lim Orchestre Philharmonique Royal de Liège sous la direction de Christian Arming -- LES ARTISTES William Hagen (3E prix) Originaire de l’Utah, William Hagen a commencé sa formation dès l’âge de quatre ans. À dix ans, il entrait dans l’atelier de Robert Lipsett à l’École Colburn des Arts du spectacle. Après deux années d’études avec Itzhak Perlman et Catherine Cho à la Juilliard School, William est retourné à Los Angeles en 2012 pour étudier avec Robert Lipsett. À 22 ans, William Hagen est déjà un artiste chevronné, familier des scènes de concerts. Depuis ses débuts à neuf ans avec le Utah Symphony, il a joué avec de nombreux orchestres symphoniques aux États- Unis, mais aussi au Japon, puis à Vienne. En septembre 2014, il a remporté le deuxième prix au Concours Fritz Kreisler à Vienne. Également actif en tant que musicien de chambre, il a notamment joué avec son maître Itzhak Perlman au Kennedy Center et au Metropolitan Museum. William Hagen a participé à de nombreux festivals d’été, ne négligeant pas de se perfectionner, comme il l’a fait l’été dernier à la Verbier Festival Academy. Il joue sur un violon d’Andrea Guarneri (Cremone, vers 1675).
 « Exubérant, le violon batifole, survole les difficultés, s’autorise des allusions populaires ou des abandons ineffables pour ensuite s’envoler dans une imparable chevauchée conquérante » Serge Martin, Le Soir
Oleksii Semenenko (2E Prix) Né à Odessa, l’Ukrainien Oleksii Semenenko étudie à Cologne auprès du célèbre pédagogue Zakhar Bron qui a formé, entre autres, Vadim Repin, Maxim Vengorov et Daniel Hope. Considéré comme un «virtuose de l’extrême», il est également passionné en plus du violon par la cosmologie, le système solaire et la place de l’homme dans l’univers. Il y a trois ans, il avait déjà participé aux épreuves éliminatoires du Reine Élisabeth. Il joue sur un Carlo Ferdinando Landolfi de 1770.
« Rhétoricien avisé, il soigne l’exorde et capte superbement l’attention dès les premiers traits, faisant croître l’intensité sonore de son Landolfi comme un souffleur de verre qui créerait, devant nous, une pièce unique. […] L’adagio di molto sera un summum d’intensité :  Semenenko se fait conteur avec une expressivité poignante, capable d’emporter la salle dans une véritable émotion. Il insufflera enfin toute la bravoure requise dans l’allegro final. » Nicolas Blanmont, La Libre
« Après le parcours univoquement virtuose de son récital de demi-finale le concurrent ukrainien nous démontre avec panache qu’il sait imposer sa position dans une grande oeuvre, ce que son passionnant concerto de Mozart avait déjà révélé. » Serge Martin, Le Soir
Ji Young Lim (1ER Prix) Seule Coréenne des trois présentes à la finale à avoir été formée entièrement dans son pays natal, Ji Young Lim rêve depuis ses quinze ans du Concours Reine Élisabeth. Elle a déjà sept autres concours à son actif. Amoureuse de la musique de chambre, elle se déclare très à l’aise dans Mozart, Beethoven et Brahms, et s’intéresse à Prokofiev et à la musique française et plus particulièrement à Ravel et Debussy. Elle joue sur un Giuseppe Guadagnini de 1794.
« Elle nous a donné, et de loin, la plus belle et la plus complète interprétation du concerto de Brahms tout en ayant subtilement diversifié les différences d’atmosphère de l’imposé. Des qualités qui confirment un rare sens de Date Samedi 13 juin 2015, 20h30 la construction. » Serge Martin, Le Soir « Ji Young est une des “natures” de cette session, parvenant à transmettre une vision très personnelle de ce qu’elle aborde, osant inventer, chanter, varier, forte d’une technique sans faille et d’un sens rare de la couleur. » Martine Dumont-Mergeay, La Libre
L’Orchestre philharmonique royal de Liège Créé en 1960, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (OPRL) est la seule formation symphonique professionnelle de la Belgique francophone. Soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles (avec le concours de la Loterie Nationale), la Ville de Liège, la Province de Liège, l’OPRL se produit à Liège, dans le cadre prestigieux de la Salle Philharmonique (inaugurée en 1887), dans tout le pays (à Anvers, Bruxelles, Charleroi, Hasselt, Namur, Saint-Hubert, Saint-Vith, Verviers, Virton...) et dans les grandes salles d’Europe (Amsterdam, Paris, Vienne, Espagne, Suisse, France...). Sous l’impulsion de son fondateur Fernand Quinet et de Directeurs musicaux comme Manuel Rosenthal, Paul Strauss, Pierre Bartholomée, Louis Langée ou Pascal Rophé, l’OPRL s’est forgé une identité sonore au carrefour des traditions germanique et française. À une volonté marquée de soutien à la création, de promotion du patrimoine franco-belge, d’exploration de nouveaux répertoires s’ajoute une politique discographique forte de plus de 80  enregistrements, la plupart récompensés par de nombreux prix et des distinctions internationales. Christian Arming, Directeur musical depuis septembre 2011, pousse les feux de l’excellence et élargit les horizons de l’OPRL à tout le répertoire classique et romantique en donnant à l’Orchestre une nouvelle perspective dans le paysage européen. Depuis près de 15 ans, l’OPRL a pris le parti d’offrir le meilleur de la musique au plus grand nombre, avec des formules originales comme les Music Factory, les Samedis en famille ou les Concerts du chef. L’ambition de l’Orchestre est de porter la musique toujours plus près des nouveaux publics à fidéliser et toujours plus loin en sa qualité d’ambassadeur culturel de la Belgique. L’OPRL est également soucieux de son rôle citoyen tout au long de l’année, en allant vers des populations plus éloignées de la culture classique. Ses saisons permettent d’inscrire des collaborations importantes et régulières avec les autres formations orchestrales de Belgique ou d’Europe, les conservatoires de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Chapelle Reine Élisabeth de Belgique, les Jeunesses Musicales et tous les acteurs culturels majeurs du quotidien.  Christian Arming, direction Christian Arming est le directeur musical de l’OPRL depuis le 1er septembre 2011. Né en 1971 à Vienne, Christian Arming a grandi à Hambourg. Disciple de Leopold Hager, il collabore étroitement, de 1992 à 1998, avec Seiji Ozawa et dirige l’Orchestre Symphonique de Boston à Tanglewood et le New Japan Philharmonic à Tokyo. Dans sa ville natale, Christian Arming avoue sa chance d’avoir pu entendre chaque semaine des orchestres à la sonorité typiquement viennoise, mondialement réputés dans le grand répertoire germanique (R. Strauss, Bruckner, Mahler…), mais aussi découvrir les apports de Nikolaus Harnoncourt dans l’interprétation de la musique plus ancienne. À Liège, il souhaite mettre l’accent sur le répertoire d’Europe centrale, profiter de la traditionque cultive l’OPRL dans le domaine de la musique contemporaine, transmettre sa connaissance de la musique slave, et tchèque en particulier, et enrichir le répertoire français cher à l’Orchestre. En 1995, à 24 ans, Christian Arming est le plus jeune chef nommé à la tête de l’Orchestre Philharmonique Janáček d’Ostrava (1995-2002). Il est ensuite directeur musical de l’Orchestre Symphonique de Lucerne (2001-2004) et, de 2003 à 2013, du New Japan Philharmonic (Tokyo), où il succède à Seiji Ozawa. Christian Arming a dirigé plus de 50 orchestres dans le monde entier : Berlin, Vienne, Francfort, Leipzig, Stuttgart, Strasbourg, Munich, Rome, Genève, Boston, Cincinnati, Houston… Il est très demandé à l’opéra : Salzbourg, Cincinnati (Le Tour d’écrou de Britten), Trieste (Le Chevalier à la rose de R. Strauss), Lucerne (La Bohème), Vérone (Salomé, Elektra), Strasbourg (Le Prince Igor), Francfort (Le Vaisseau fantôme, Don Giovanni, Jenůfa), Tokyo (Leonore, Jeanne d’Arc, Lohengrin, L’Affaire Makropoulos, La Chauvesouris, Une tragédie florentine). En une douzaine d’années, il a enregistré des œuvres de Brahms, Beethoven, Mahler, Janáček et Schmidt (notamment avec le New Japan Philharmonic), chez Fontec et Arte Nova/BMG, Escaich avec l’Orchestre National de Lyon (Universal/Accord), et récemment avec l’OPRL, Franck (Fuga Libera), Saint-Saëns (3 CD ; Zig-Zag Territoires/Outhere) et Gouvy (Palazzetto Bru Zane).
Calendrier
  • sam 13 juin 15
    20:30
    au Théâtre (grande salle)

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