L’idéologie du consensus (supériorité de la démocratie libérale, de l’Occident, de l’économie de marché, etc) a mené à l’abandon des classes populaires. Le clivage gauche-droite s’est estompé, au profit du
consensus au centre. Il n’y a donc plus d’alternative, puisqu’il ne s’agit plus que de garantir le bon fonctionnement du marché.
Conséquences : soit le désintérêt pour la politique (si le choix n’existe plus, pourquoi aller voter?), soit la montée de l’extrême-droite, seule à exprimer le refus du consensus imposé par les privilégiés. Or, les classes sociales existent toujours, et leur disparition n’est pas pour demain. Si on ne permet pas aux classes populaires de s’exprimer dans des projets démocratiques, on ouvre la porte à la violence. De même, les nations non plus n’ont pas disparu : l’idée d’une société mondiale rationnelle et pacifiée vers laquelle on tendrait, sous la direction éclairée de l’Occident, est une illusion dangereuse. Le système mondial ne peut être que multipolaire.
--
SAISON 2017-2018
Et l’égalité dans tout ça ?
Un enjeu d’actualité au prisme de l’analyse et de la pensée critique
Place du Théâtre, 2 à Namur
Ouverture des portes 10h
Tarif unique 5€
Réservations possibles
Théâtre de Namur +32 81 226 026
billetterie@theatredenamur.be