Une plongée dans les expressions de sentiments, dans les émotions et dans les tensions que peuvent éprouver ces hommes pour surmonter la pudeur, apprivoiser l’intime… Et qui sait, peut-être parler ?Tout part d’un instinct autobiographique : le père d’ Éline Schumacher, la metteure en scène, n’a pas d’amis… elle, ça la taraude, ça l’angoisse car… qui viendra à son enterrement ? C’est alors que la fascination et les fantasmes s’emparent de l’artiste pour palier à cette éventualité : des camarades d’école et d’anciens amoureux deviennent les amis rêvés du club de foot, du bar ou du bureau que son père n’a – (mal)heureusement - pas. Du cinéma culte aux pochettes de vinyles à succès, les références sont multiples. Elles alimentent cette représentation loufoque de l’imaginaire… un imaginaire de ce qui manque, pour créer au final une véritable ode à la vie.
« On en ressort avec un mal aux joues, tellement on rit ! C'est vraiment à ne pas manquer ! » - Clémence de Mons
« La ville des zizis croque avec beaucoup d’humour tous les clichés et les idées reçues sur les garçons lorsqu’ils se déplacent en bande » - François Caudron (RTBF)
« […] nos enterreurs d’un jour, en costume sombre et strict, se transforment en galopins déguisés qui envahissent le terrain de jeu avec les personnages des westerns, ceux des films de guerre ou d’action. Ça galope. On se déguise. On passe d’un univers à un autre, du sport au comptoir de bar, de la discothèque à la plage. Du dialogue de sourds aux fanfaronnades de potaches. » - Michel Voiturier (Rue du Théâtre)