« Entre lecture, jeu, film et son, il raconte, lui-même étant en scène, la mort de sa mère. C’est d’une intelligence et d’une liberté merveilleuse, d’une pudeur magnifique » — Le Figaro
« Ce n’est pas un récit de mort mais un récit de vie, où les souvenirs sont joyeux, où les anecdotes parfois cruelles, le plus souvent drôles, brossent le portrait d’une famille ouvrière ordinaire (… ) » — L’Humanité
En 2015, dans le « off » d’Avignon, une rumeur parcourait la ville : « Surtout ne manquez pas
Finir en beauté !» Un spectacle puissant sans artifices porté par Mohamed El Khatib, seul en scène. Superbe de sincérité, sans pathos, perlé d’humour et de sourires, il y évoque le souvenir de sa mère disparue et de son absence.
Le jour où sa mère mourut, le 20 février 2012, Mohamed El Khatib commença à rassembler et à construire une sorte de journal écrit, pour lui dire adieu et commencer un travail de deuil et de mémoire. Cette mère absente devient alors l'actrice principale d'une fiction documentaire composite s'incarnant dans un récit discontinu qui dit tout l'émiettement intérieur du fils devenu orphelin. À partir d'enregistrements, de courriels, de condoléances, de SMS, de documents administratifs et d'autres sources tout aussi réelles, l'auteur, par ces instantanés de vie émouvants, mais aussi caustiques et souvent drôles, évoque avec délicatesse la famille, le pays, la langue maternelle, le métissage culturel, le souvenir, le deuil.
C’est sublime !